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Une Française au Mexique

1 décembre 2014

Yaxchilan

Yaxchilan (prononcer Yachtchilan) est une ancienne cité maya située à l'est de l'État du Chiapas, au Mexique. Le site archéologique se trouve dans une boucle en fer à cheval du fleuve Usumacinta, qui fait office de frontière naturelle entre le Mexique et le Guatemala.

Ces ruines à l’état brut se cachent dans la jungle sur la rive du fleuve Usumacinta. L’environnement est fascinant. Des magnifiques édifices émergent de leur écrin de verdure, d’énormes « ceibas » poussent sur l’escalier monumental qui monte à la grande Acropole. Si l’on lève la tête on aperçoit des singes hurleurs.

La ville a d’abord été soumise à Tikal avant d’acquérir son autonomie en 526. Peu à peu elle s’est imposée dans la région et a étendu son hégémonie entre 680 et 810 de notre ère sous les règne de Bouclier-Jaguar puis de son fils Oiseau-Jaguar. C’est le site du Mexique qui compte le plus grand nombre d’inscriptions. Ce sont en partie de superbes bas-reliefs finement sculptés sur les linteaux des portes qui racontent toute l’histoire de toute la dynastie Jaguar. Drôle d’endroits pour des sculptures car ceci nous oblige à nous agenouiller pour les admirer. Au Xe siècle la ville s’éteint puis elle est engloutie par la jungle. Ce sont les premiers explorateurs, Alfred Maudslay et Désiré Charnay qui découvrent les ruines en 1882. Les premières fouillent commencèrent seulement en 1935, et aujourd’hui seuls 50 édifices sur 120 ont été dégagé.

Pour accéder au site archéologique de Yaxchilan, vous devez prendre une « lancha » (barque à moteur). Vous pourrez admirer tout le long de la traversée la jungle avec sa faune et sa flore. Un moment de détente assurée juste avant de commencer une randonnée dans la jungle !

Ps : Prévoir un anti-moustique puissant et de bonnes chaussures de marche !!

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30 novembre 2014

San Cristobal de las Casas

San Cristóbal de las Casas se trouve dans une vallée fertile entourée de montagnes de l’État du Chiapas, au sud du Mexique. Plusieurs peuples autochtones descendant des Mayas y vivent : les deux plus importants sont les Tzotziles et les Tzeltales qui habitent les villages des plaines d’altitude des alentours de San Cristóbal.

Ces Indiens du Chiapas parlent leur propre langue (souvent en plus de l’espagnol), vivent selon leurs propres coutumes et sont reconnaissables à leurs vêtements traditionnels qui varient selon les groupes. Leur économie reste basée essentiellement sur l’agriculture ; cependant, ils viennent régulièrement à San Cristóbal pour vendre des objets d’artisanat faits à la main et acheter au marché des objets de la vie quotidienne pour leur village.

San Cristóbal est une des villes coloniales les mieux conservées du Mexique. Elle est formée d’un ensemble de quartiers traditionnels, chacun étant connu pour un commerce ou une coutume en particulier, par exemple le travail du f

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er, celui du bois ou la menuiserie. Prévoyez suffisamment de temps pour vous promener dans les étroites rues pavées de San Cristóbal et découvrir les maisons peintes de couleurs éclatantes, les boutiques et les marchés pittoresques. La ville, construite selon un plan rectiligne, peut facilement être explorée à pied. Plusieurs rues principales qui traversent le centre pour converger vers le parc central, appelé zócalo, sont fermées à la circulation.

Sur cette place principale se trouvent la mairie, à l’architecture impressionnante et la cathédrale. Cinq rues plus au nord, vous tomberez sur le Musée Église et Couvent Santo Domingo de San Cristóbal. Un escalier en pierre un peu raide vous conduira à l’église San Cristóbal, le meilleur belvédère sur la ville. Il faut monter jusqu’au sommet pour profiter de vues spectaculaires sur la ville de San Cristóbal, les montagnes et la campagne environnantes.


Avec sa paisible atmosphère bohème, San Cristóbal de las Casas est une destination populaire auprès des routards du monde entier, avec une population importante d’étrangers qui viennent souvent y étudier l’espagnol ou y travailler comme bénévoles dans des organisations internationales spécialisées dans l’environnement, l’éducation ou les droits de l’homme. Vous pourrez passer des heures à visiter les boutiques et les marchés d’artisanat de San Cristóbal ou choisir de vous rendre dans un des villages voisins pour voir l’endroit où ils sont fabriqués.

Les villages de San Juan Chamula et San Lorenzo Zinacantán dans la montagne méritent d’être visités lors d’une excursion sur la journée depuis San Cristóbal. Tous deux vous offriront un aperçu unique des traditions et des coutumes des communautés indigènes mayas de la région.

10 novembre 2014

Tula

Tula est la capitale légendaire des Toltèques.

La localisation de Tula a longtemps posé des problèmes aux archéologues. L'archéologue Georges Vaillant l'identifiait aux ruines de Teotihuacán. Ce n'est que dans les années 1940 que l'accord s'est fait pour la reconnaître définitivement dans ces ruines situées dans l'État mexicain d'Hidalgo, près de la ville moderne de Tula de Allende. Le site a fait l'objet de fouilles par les archéologues Eduardo Matos Moctezuma et Richard Diehl.

Si l'on excepte les célèbres « Atlantes », le site est moins spectaculaire que beaucoup d'autres ensembles cérémoniels urbains de Mésoamérique. Située sur un promontoire, la ville, qui occupe une superficie de 14 km2, s'est développée au cours de deux phases : la phase Corral (800 à 900) et la phase Tollan (900 à 1150). Les traces d'incendie semblent indiquer qu'elle a connu une fin brutale, peut-être aggravée par une période de sécheresse qui eut lieu entre 1149 et 1167 et qui coïncida avec le déclin de la culture toltèque.

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10 novembre 2014

Les grottes et cascades de Tolantongo, une plongée dans la nature

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Les grottes de Tolantongo, du Nahuatl Tonaltonko signifiant lieu où il fait chaud sont un ensemble de grottes situées dans le municipio de Cardonal dans l’Etat d’Hildalgo, Elle contient une grotte principale de laquelle coule une rivière d’eau thermale et de différentes grottes plus petites adjacentes. 

La rivière, d’une température avoisinant les 35° est un lieu propice au camping,

Les eaux thermales sortant des grottes forment la source de la rivière Tolantongo, entrez-y et profitez d’un niveau d’eau arrivant à la taille pour vous relaxer et pour marcher à l’intérieur de la grotte Le passage sous la cascade à l’entrée de la grotte est saisissant. 
Une autre des grottes se trouvent à quelques mètres de celle-ci et offre un spectacle diffèrent. En effet, elle est plus petite et ressemble plus à un tunnel étroit qu’à une grotte. Le chemin plus tortueux et la température beaucoup plus élevé font qu’il devient parfois difficile de respirer dans ce bain de vapeur.

Vous pouvez profiter des piscine naturelle avec une vue magnifique sur la vallée et les montagnes qui entourent ce petit coin de paradis !

 

 

10 novembre 2014

El Dia de los Muertos, une fête ancrée dans la culture mexicaine!

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Le Jour des morts (en espagnol Día de Muertos) est une forme particulière de fête des morts typique de la culture mexicaine actuelle qui s'observe aussi dans le sud-ouest des États-Unis parmi la communauté d'origine mexicaine.

Cette fête se distingue des autres fêtes des morts chrétiennes par le caractère festif de certaines traditions et par la réalisation d'autels privés dédiés aux morts et couverts d'offrandes d'objets, de fleurs et de nourriture (pan de los muertos).

De plus, bien que le jour des morts lui-même soit, dans la tradition chrétienne, le 2 novembre, jour de la Commémoration des fidèles défunts, les festivités mexicaines sont pratiquées au moins pendant les deux premiers jours du mois de novembre et commencent généralement le 31 octobre ; dans certaines communautés indigènes, elles sont célébrées plus largement entre le 25 octobre et le 3 novembre.

Les autels se composent traditionnellement de plusieurs niveaux, en symbole des différents lieux traversés par l'âme des défunts.

On y place diverses offrandes. Les plus communément employées sont :

  • un ou plusieurs portraits du défunt
  • des objets personnels du défunt
  • des bougies allumées
  • un crucifix, dont la croix peut également faire référence aux quatre points cardinaux dans certaines traditions indigènes
  • du papael picado papier coloré et découpé, dont les trous forment des motifs
  • des fleurs, en particulier des œillets d'Inde (« cempasúchil »), qui peuvent être accrochées en colliers ou sur un arc au-dessus de l'autel, ou être semées de l’autel jusqu'à la porte de la maison pour guider l'âme du défunt,
  • de l'encens et du copal qui symbolisent le passage de la vie à la mort
  • de la nourriture, en particulier du pain de mort (« pan de muerto »), des têtes de mort en sucre (« calaveras de alfeñique »), de la courge confite (« calabaza en tacha »), les boissons appréciées par le défunt, du sel ainsi que des fruits et du maïs qui symbolise la récolte.
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10 novembre 2014

Taxco, la ville de l'argent

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Taxco, officiellement Taxco de Alarcón, est une ville située dans le nord de l’État du Guerrero au Mexique à environ 160 km de Mexico. C’est une ville construite à flanc de montagne, à une altitude de 1 600 mètres.

Taxco, appelée dans certains livres « Tasco », a joué un rôle majeur dans l'histoire des mines d'argent au Mexique.

La ville naquit en 1528 lors de la colonisation espagnole et de l’arrivée de Hernán Cortés qui découvrit de nombreuses mines d’argent. La ville prospéra largement jusqu’au XVIII siècles et devint l'un des plus grand centre miniers d’argent du Mexique, après avoir le premier en exploitation, un peu avant celui de Pachuca, située à 94 km au nord de la cité de Mexico, aujourd’hui capitale de l'état d'Hidalgo.

La découverte en 1548 des mines de Zacatecas, à 600 kilomètres de Mexico, puis celles en 1560 de Guanajuato à mi-chemin entre Mexico et Zacatecas, ont ensuite fait un peu d'ombre à Tasco.

Aujourd’hui, les gisements sont pratiquement épuisés et la ville s’est reconvertie dans le tourisme.

Taxco est classée monument historique national grâce à son architecture coloniale et à son église baroque Santa Prisca construite en 1748 à l'initiative de José de la Borda.

A ne pas manquer :

-          El Zocalo qui est agréablement ombragé par des lauriers d’Inde et bordé de maison dont la casa Borda, celle du fameux propriétaire de mines José de la Borda.

-          L’église Santa Prisca : située sur le Zocalo, elle a été érigée aux frais de José de la Borda grâce aux revenus que lui procurait la mine d’argent de San Ignacio. Construite seulement en 8 ans grâce à une centaine d’artisans l’église de style baroque a été finie en 1758.

-          Se balader dans les ruelles demande des bonnes chaussures de marche car les ruelles sont en pente. On peut aussi profiter des magasins d’argent qui propose bijoux et autres objets de valeur.

-          La statue du Christ qui domine la ville. Y monter à pied demande du temps (et du souffle) mais vous pouvez toujours prendre un minibus sur la place San Juan. La vue panoramique est superbe !

 

 

22 octobre 2014

La ville de Puebla

Puebla, officiellement Heroica Puebla de Zaragoza, est la capitale de l'État de Puebla, au Mexique.

Elle est située à 110 km au sud-est de Mexico. Elle se trouve à 2 160 m d'altitude, dans une vallée entourée des volcans Popocatépetl, Iztaccíhuatl à l'ouest et La Malinche au nord.

Le centre de la ville est constitué de maisons de l'époque coloniale dont certaines façades sont ornées de faïences multicolores. Le centre historique de la ville se caractérise par une architecture espagnole coloniale qui est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco.

Sa population est de plus de 1 485 000 habitants (2005) et de plus de 2 millions dans l'agglomération, ce qui en fait la quatrième plus grande ville du Mexique.

Elle est fondée le 16 avril 1531 et baptisée Ciudad de los Ángeles (Ville des Anges), et connue comme Puebla de los Ángeles.

Sa devise est : Angelis suis Deus mandavit de te ut custodiant te in omnibus viis tuis (Dieu t'a envoyé Ses anges pour qu'ils te gardent sur tous les chemins que tu prendras). C'est la première ville construite par des colonisateurs espagnols dans le centre du Mexique qui n'ait pas été construite sur une ancienne cité amérindienne.

La ville se développe grâce à son emplacement stratégique à mi-distance entre Mexico et Veracruz et devient la deuxième ville la plus importante de la Nouvelle-Espagne.

Le 5 mai 1862, l'armée du général Ignacio Zaragoza a repoussé les forces françaises à la première bataille de Puebla. Ainsi, el Cinco de Mayo est un jour férié commémorant cet évènement. Le 19 mai 1863, la ville est finalement prise par les troupes françaises du général Forey, après un siège de deux mois.

Les endroits de la ville à ne pas manquer :

La cathédrale, de style néoclassique : Imposante batisse de pierres grises. Sa construction a duré 74 ans à partir de 1575 d’où la difference de styles. La façade est plutôt de style Renaissance mais l’intérieur est néo-classique. Les tours culminant à 74m de hauteur sont encore plus tardives puisque l’une s’est terminée en 1678 et l’autre en 1768. La coupole est recouverte de talaveras.

El Zocalo (la place principale): le centre historique de Puebla est l'une des plus belles réussites de l'urbanisme espagnol en terre mexicaine. La légende veut que ce soit l'oeuvre des anges qui dessinèrent dans le ciel une immense croix pour indiquer le plan de la ville et d'où son surnon "La ville des Anges". 

L'Église de Santo Domingo, de style baroque mexicain, dont la chapelle principale, la Capilla del Rosarioest couverte de dorures...

La casa de los muñecos : Sa façade est recouverte de drôles de figurines en céramique et abrite le “museo universitario ».

La biblioteca Palafoxiana : est l’une des plus prestigieuses bibliothèques d’Amérique Latin. Fondé par l’évêque Juan de Palafox.

La rue des confiseries : où vous y trouverez le sucre dans tous ces états. Une ribambelle de différentes confiseries et pâtisseries maisons sont à goûter !

 

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8 octobre 2014

Teotihuacan

Teotihuacan est un important site archéologique de la vallée de Mexico, contenant certaines des plus grandes pyramides méso-américaines jamais construites en Amérique précolombienne. Outre ses structures pyramidales, Teotihuacan est également connue pour ses grands complexes résidentiels, sa chaussée des Morts, et ses nombreuses peintures murales aux couleurs bien conservées. La cité se trouve à l'emplacement actuel des municipalités de San Juan Teotihuacan et de San Martin de las Piramides , situées dans l'État de Mexico au Mexique, à environ 40 kilomètres au nord-est de la ville de Mexico et couvre une superficie totale de 82,66 km².

Le site a été inscrit au patrimoine de l’UNESCO en 1987. C’est l'un des sites archéologiques les plus visités du Mexique.

Le nom de Teotihuacan désigne la cité, mais aussi une civilisation dont l'influence, à son apogée, s'étendait à la plus grande partie de la Mésoamérique.

La ville est dessinée à partir d'un axe central, l'« allée des Morts » (traduction de son nom nahuatl Miccoatli) qui traverse le site du nord au sud sur une perspective d'environ quatre kilomètres et d'environ quatre-vingt-dix mètres dans sa plus grande largeur, avec au nord la « pyramide de la Lune », au sud le quadrilatère de la « Citadelle » et à mi-chemin, la plus haute structure de la ville, la « pyramide du Soleil ». De part et d'autre de l'« allée des Morts » se dressent de nombreux temples consacrés aux dieux secondaires.

L'histoire de la fondation de Teotihuacan est assez mystérieuse, et l'origine de ses fondateurs est débattue. Pendant de nombreuses années, les archéologues ont pensé qu'elle avait été construite par les toltèques. Cette croyance était fondée sur des textes de la période coloniale, comme le codex de Florence, qui attribuait le site aux Toltèques. Toutefois, le mot nahuatl « toltèque » signifie généralement « artisan du plus haut niveau » et ne peut pas se référer uniquement à la civilisation toltèque centrée sur Tula. De plus, la civilisation toltèque s’est épanouie des siècles après celle de Teotihuacan, ce peuple n'aurait donc pas pu être le fondateur de la ville.

Les premiers bâtiments de Teotihuacan ont été datés des environs de 200 d'avant notre ère. La plus grande pyramide, la pyramide du Soleil, a été terminée vers l’an 100 de notre ère.

La construction de la cité commença au Préclassique récent, vers -300. À cette époque, le bassin de Mexico comptait deux centres importants : Cuicuilo au sud-ouest du Las Texcoco et Teotihuacan au nord-est du lac. Lorsque, vers -50, le volcan Xitle ensevelit Cuicuilco, Teotihuacan devint le seul centre dominant de la vallée, s'accroissant probablement de la population déplacée par l'éruption. Ces colons pourraient avoir fondé ou accéléré la croissance de Teotihuacan. La Pyramide du Soleil fut achevée en150. La cité connut son apogée entre 150 et 450 de notre ère. Elle était alors le centre d'une civilisation importante. La cité s'étendait sur 30 km² et abritait une population de plus de 150 000, voire 200 000 habitants. Teotihuacan contrôlait les importants gisements d'obsidienne d'Otumba et Sierra de las Navajas. Elle était également un lieu d'échanges avec les autres entités politiques de Mésoamérique, notamment pour le commerce du jade, du copal, de l'onyx, de la résine aromatique de la côte du golfe du Mexique ou des plumes caudales du quetzal venues du pays maya.

D'autres chercheurs ont mis en avant le peuple totonaque comme fondateur possible de Teotihuacan. Il existe des preuves qu'au moins certaines des populations vivant à Teotihuacan venaient de zones influencées par la civilisation de Teotihuacan, y compris les peuples zapotèques, mixtèques et mayas. La culture et l'architecture de Teotihuacan ont été influencées par le peuple olmèque, qui est considéré comme la « civilisation mère » de la Méso-Amérique.

On croyait initialement qu'aux alentours des VII - VIII siècles, la ville avait été mise à sac et brûlée par des envahisseurs, probablement des Chichimèques. Cependant, des fouilles plus récentes semblent indiquer que l'incendie de la cité s'est limité aux structures et habitations associées avant tout à la classe dirigeante. Les taudis et les districts plus pauvres ne furent presque pas touchés. Beaucoup affirment désormais que c'est la preuve que l'incendie a été provoqué par une émeute à l'intérieur de la ville et que la théorie de l'invasion est inexacte. En effet, comme les premiers travaux archéologiques se sont focalisés sur les palais et les temples, lieux fréquentés par les élites, et que tous ces sites montraient des traces d'incendie, les archéologues en ont conclu que l'ensemble de la cité avait brûlé. Cependant, il apparaît à présent que la destruction de la cité s'est limitée aux symboles du pouvoir : certaines statues semblent avoir été méthodiquement détruites et leurs fragments dispersés.

Des indices de déclin démographique au début du vie siècle tendent à confirmer l'hypothèse de troubles internes. Le déclin de Teotihuacan a pu être mis en corrélation avec de longues périodes de sécheresse liées aux changements climatiques en 535-536 de notre ère. Cette théorie du déclin écologique s’appuie sur des vestiges archéologiques qui montrent une augmentation du pourcentage des squelettes d’adolescents porteurs d’indices de malnutrition au cours du vie siècle. Cette constatation n'est pas incompatible avec l'une des théories ci-dessus, puisque la guerre et les troubles internes peuvent également avoir augmenté les effets d'une période de sécheresse et de famine générale. D’autres cités situées à proximité comme Cholula, Xochicalco et Cavaxtla se sont affrontées pour combler le vide laissé par le déclin de la puissance de Teotihuacan. Il est possible qu’ils se soient alliés contre Teotihuacan pour réduire son influence et son pouvoir. L'art et l'architecture de ces sites imitent le style de Teotihuacan, mais démontrent également un mélange éclectique de motifs et d'iconographies provenant d'autres parties de la Méso-Amérique, en particulier de la région maya.

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29 septembre 2014

La Lagune de Manialtepec

À seulement 18 kilomètres de Puerto Escondido, vous pouvez faire une sortie d’une journée à la lagune de Manialtepec. Pendant la saison des pluies – de mai à novembre – le niveau de l’eau monte jusqu’à ce que la rivière déborde de son lit sablonneux et la lagune se transforme en un estuaire que vous pouvez parcourir en louant un kayak ou lors d’une promenade en bateau. Vous pouvez alors passer par la lagune pour ensuite aller sur la plage.

La lagune fait 15km de long entre la jungle et les mangroves qui atteignent jusqu’à 15m de haut dans certains endroits. La lagune se fait un chemin jusqu’à la mer durant l’époque des pluies juste dans un endroit appelé « Puerto suelo ». L’eau de la lagune est un mélange entre l’eau salé, eau douce et eau thermale. L’eau est de couleur jaunâtre du fait des mangroves jaunes et des algues jaunes dans la lagune.

Manialtepec, c’est le rêve devenu réalité de tout amateur d’observation des oiseaux.

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Son écosystème tropical attire une faune variée dont des hérons, des iguanes, des ibis, des canards et des perroquets.

De nuit, vous pouvez aussi faire une balade en bateau et expérimenter un bain incroyable !

En effet, à la nuit tombée, lorsque vous agitez la main dans l’eau de la lagune des petits plantons deviennent fluorescents ! Vous pouvez alors vous baignez et devenir fluorescent juste en vous agitant dans l’eau ! C’est une expérience à ne pas manquer car ce phénomène se produit que pendant quelques mois de l’année et il n’est visible que dans deux endroits au monde : La lagune de Manialtepec au Mexique et La lagune Grande à Fajardo (Puerto Rico). 

29 septembre 2014

Savourez les produits des marchés d’Oaxaca !

La cuisine d’Oaxaca est une des plus variées et des meilleures du Mexique. En vous promenant dans les villes et les villages de l’État, arrêtez-vous aux stands des marchés pour de délicieuses surprises. On sursaute aux cris des vendeurs qui nous saluent d’une voix forte par un « ¿qué le damos? » (« que désirez-vous ? »), « ¡Chapulines! » (« sauterelles grillées ! ») ou « ¡Tortillas! ».

Dans le « mercado 20 de noviembre » vous trouverez les emblématiques tortillas. Ce sont des disques de farine de maïs cuits à feu doux, bases de l’alimentation mexicaine. Le mole est une célèbre sauce du Oaxaca, préparée avec plus de 20 ingrédients. Une place importante est également occupée par les tamales, farine de maïs et viande cuites à la vapeur enveloppées d’une feuille de maïs ou de banane. Enfin, le snack local qui pour les étrangers constitue le plus grand défi gustatif, c’est sans nul doute les chapulines (sauterelles grillées et croustillantes).

Dans la partie sud du mercado 20 de noviembre, vous trouverez la section bouchère. La température y est plus élevée et l’air plus étouffant que dans le reste du bâtiment car ces stands comportent des grills au charbon d’un rouge ardent. Ils sont prêts à recevoir les morceaux que vous venez juste d’acheter. Après quelques minutes sur la braise, vous aurez de délicieux morceaux de viande grillée à la mode. À quelques mètres de là, vous pourrez acheter les parfaits compléments : des tortillas, des piments, des sauces et des boissons. N’hésitez pas à faire l’expérience de cette version locale et traditionnelle du fast-food ! 

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Une Française au Mexique
  • Bonjour à tous et Bienvenue sur mon blog qui vous permettra de suivre ma vie au Mexique ! Mon envie est de vous faire partager ma vie locale, mes rencontres, mes voyages, mes coups de cœur à travers ce blog !
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